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NANTES, c'est aussi chez moi.

Lorsque la voie rapide est relativement libre j'apprécie de prendre ma voiture pour me rendre à Nantes ma ville natale et bien sûr comme je ne suis guère pressée j'emprunte, à la Roche-Bernard, l'ancien pont qui permet cette vue plongeante sur la Vilaine, là nous sommes encore dans le Morbihan mais la Loire-Atlantique s'annonce déjà. En cette période qui nous prépare à la grisaille bien naturelle avec l'hiver si proche je me devais d'aller saluer les miens, comme ça, leur dire qu'ils étaient toujours bien vivants à mes côtés. Et puis va savoir pourquoi j'ai garé ma voiture sur la place du marché de Zola (mon ancien quartier) et pris ce bus qui, en si peu de temps, vous dépose Place Graslin.

Ensuite il suffit de contourner le théâtre pour rencontrer ce couple ; elle, me rappelle une jeune fille passionnée de danse

pourquoi ne pas prendre un café à La Cigale face au Théâtre Graslin, ce café date de la Belle Epoque et a accueilli de nombreux écrivains dont André Breton, aujourd'hui ce café classé devenu brasserie a conservé toute sa décoration de 1900.

Et puis direction la place Saint-Pierre dominée par cette magnifique cathédrale, j'y ai sélectionné le cénotaphe élevé à la mémoire de Louis JUCHAULT de LAMORICIÈRE, général et homme politique né à Nantes en 1806, la réalisation de ce tombeau en marbre a été confiée au sculpteur nantais Paul DUBOIS directeur de l'école des Beaux-Arts.

Aux angles de ce monument sont posées quatre statues en bronze symbolisant : le courage par un guerrier, la foi par une jeune fille en prière, la charité entourant de ses bras maternels deux enfants, l'histoire par un vieillard.

Cette incursion nantaise je l'ai terminée par ma flânerie dans l'incontournable Passage Pommeraye un projet de Maître POMMERAYE notaire à Nantes et DURAND-GASSELIN architecte, ce passage s'élève sur trois étages pour relier la rue de la Fosse à la rue Santeuil, il fut ouvert en 1843 après que les sculpteurs Grootaëre et Debay en eurent décoré les verrières et orné l'escalier et les galeries de médaillons et de statues. Une ouverture complémentaire vers la rue Crébillon fut percée en 1862 par le baron de Larenty nouveau propriétaire. Ici flotte le souvenir de Jacques DEMY : Une chambre en ville y fut tournée (j'en profite pour dire un grand merci à Agnès Varda, sa compagne, pour ses Veuves de Noirmoutier).

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